Stina Stoor
Née en 1982, l’auteur a grandi à Balåliden, minuscule village du nord de la Suède.
Sa percée littéraire a lieu en 2012, alors qu’elle remporte avec Pas d’ici le concours de nouvelles de la ville voisine, l’Umeå Short Story Award. La seconde, Le cadeau, est récompensée l’année suivante du Prix de la nouvelle radio suédoise – un média avec lequel elle collaborera par la suite.
En 2015, elle sort son recueil Bli som folk très bien accueilli de la critique (katapultpriset, Borås Tidnings Debutantpris, Samfundet…) et du public. Il entre en lice pour l’Augustpriset, l’équivalent du Goncourt suédois.
En 2017, sa nouvelle Monte-Carlo figure aux côtés de Sara Lidman, Per Olov Enquist et Torgny Lindgren. Des auteurs légendaires, originaires, tout comme elle, du comté de Västerbotten ! D’ailleurs membre du jury qui l’a découverte en 2012, P.O. Enquist ferait presque figure d’ange tutélaire… C’est sa nouvelle Le cadeau qui clôture l’anthologie d’Albert Bonniers retraçant deux siècles de nouvelles suédoises, d’Almquist à Stoor. Bref, elle a déjà tout d’une classique !
Mère de deux filles, elle partage sa vie entre son village natal et le Swedish Palace d’Istanbul depuis qu’elle s’est remariée à l’ambassadeur suédois Peter Ericson.
Ses histoires ont été traduites en biélorusse, tchèque, allemand, kurde, norvégien, russe… et sont désormais en français sous la supervision d’Elena Balzamo avec Sois sage, bordel !